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Henri Vincenot en 365 mots

     Henri Vincenot est né en 1912 à Dijon. Sensible, dès sa prime jeunesse, à l’art sous toutes ses formes, il grandit entre le quartier cheminot des Perrières et un village de la « Bourgogne chevelue », Commarin, dans l’Auxois. A Dijon, il est initié à la sculpture par Ovide Yencesse et Pierre Vigoureux, à la peinture par André Claudot et Paul-Léon Fréquenez, à la musique par Joseph Samson, maître de la chapelle de la cathédrale de Dijon et compositeur. Dans l’Auxois, il apprend en famille la communion avec une nature « où les parfums, les couleurs et les sons se répondent », la chasse, le rythme du « Toit du monde occidental », son pays.

      C’est en 1929 qu’il découvre le hameau endormi de la « Peurie », auquel il consacre son existence, accompagné de l’amour de sa vie, Andrée – qu’il épouse après son service militaire au Maroc –, de ses quatre enfants et de ses onze petits-enfants. Engagé au P.L.M. (devenu S.N.C.F.) en 1934, il est admis à « Notre métier » (devenu La Vie du Rail) en 1945. Dès lors il partage son temps entre les bureaux de Paris, les reportages à travers la France, et les moments d’évasion consacrés au réveil de « la Peurrie », toujours en famille. Repéré en 1952 par Robert Kanters, alors que sa troupe de théâtre amateur, « Les Compagnons de Tivoli », remporte la coupe Léo Lagrange pour une pièce de sa facture, Ceux du Vendredi, Vincenot est édité chez Denoël à partir de 1953.

     Il peint, écrit, sculpte, compose et rebâtit jusqu’en 1967, date de sa retraite et de son établissement définitif à Commarin, dans la maison familiale. Son cheminement littéraire le mène, après la parution du Pape des escargots, en 1972, jusque dans les médias, de Radioscopie à Apostrophes. En 1978, La Billebaude achève de le dévoiler à un large public.

   Quand meurt Andrée, en 1983, Vincenot a déjà écrit sur le chemin de fer, le compagnonnage, la Bretagne, l’éducation, le Maroc, l’industrie, le mysticisme, la religion et bien d’autres thèmes qui finissent toujours non loin du faîte du « Toit du Monde occidental », où il repose, depuis 1985, aux côtés des siens.

Helix pomatia
Interview d'Henri Vincenot 1979

Photographie d'Henri Vincenot accordant un entretien à Alfred Mignot, 1979 (Gyula Zarand pour l'ouvrage Ma Bourogne, le Toit du Monde occidental).

Par Odin Georget

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